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Les interviews d'Hélène

 

 

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Date de publication 8 juillet 2016
Support de publication site voici.fr

 

 

 

 

 

 

« Hanouna, je n'ai rien à lui dire ! »

 

 

Vingt-cinq ans de carrière et toujours cet air de n’en avoir rien à faire. Son nouveau disque s’appelle Hélène, comme le précédent. Ben oui, pourquoi se casser la tête ?

 

 

Quelle star vous fascinait enfant ?

La star c'était Brigitte Bardo, parce qu'à l'époque on m'a souvent dit que je lui ressemblais, ce qui est vraiment flatteur, et j'ai beaucoup écouté ses chansons que j'adorais aussi.

 

 

Hanouna vous qualifie de pire invitée de TPMP ! On va lui prouver que vous pouvez être super, OK ?

Mais moi je n’ai rien à lui prouver, et je n’ai rien à lui dire ! En fait, on est passé à une époque où on est moins les invités du présentateur que ses faire-valoir, j’ai l’impression…

Précision complémentaire du site heleneweb.com : Hélène avait participé à l'émission "Touche pas à mon poste" le 2 février 2012. Le tournage s'était bien passé mais, selon une chroniqueuse, Hélène aurait en coulisses après l'émission, tenu des propos négatifs sur l'animateur. C'est ce qui a été expliqué par Cyril Hanouna au début de l'émission suivante, et qui a lancé la polémique. Interrogée plus tard, Hélène a nié cela, indiquant que l'enregistrement s'était très bien passé et qu'elle n'avait compris ce revirement de situation.

 

 

C’est dingue, cet air d’ado sur la pochette à bien­tôt 50 ans !

C’est vrai que je n’ai jamais fait mon âge. J’ha­bite à la campagne et je mange bio depuis 40 ans. Mes parents étaient anti-pesti­cides et anti-produits chimiques, c’est peut-être ça.

 

 

Vous étiez très discrète sur votre vie privée. Pourquoi vous être plus livrée ces temps-ci ?

Tout le monde m’a dit qu’il fallait que je parle un peu, alors j’ai raconté que j’étais mère de famille. Mais j’ai toujours peur de trop en dire. Même si, au Mans, les gens savent qui sont mes enfants, je ne veux pas que leurs prénoms se retrouvent dans les médias !

 

 

Comment s’est passée l’adoption ?

C’est très particulier, très compliqué. Mon projet était d’adopter un frère et une sœur en même temps. J’ai dû attendre six ans, mais on oublie vite toutes les galères quand ils arrivent ! Je n’ai pas voulu profiter de mon réseau, de connaissances, j’ai tout fait de mon côté. Je voulais adopter depuis que je suis petite et j’ai de la chance : ça se passe super bien.

 

 

Est-ce un message politique d’adopter deux Éthiopiens dans une France qui se replie sur elle-même ?

Non, parce que je suis restée ouverte à tous les pays. On ne choisit pas ses enfants, on nous en propose, on dit oui ou non et après on reçoit des photos.

 

 

Vous avez adopté en mère célibataire ?

Oui, mais ma vie sentimentale restera privée.

 

 

Le personnage d’Hélène est calqué sur vous et il n’a pas de défaut. Vous en avez bien un, vous ?

Je me suis remise à fumer après huit ans d’abstinence. Je vais essayer d’arrêter à nouveau cet été.

 

 

C’est marrant cette réputation de fêtards qu’ont les acteurs des Mystères de l’amour, non ?

Ouais, ouais, on a eu une période… comme tout le monde entre 20 et 30 ans. On tour­nait pendant des heures aussi ! Mais en dehors de ça, je n’ai jamais été une grosse « sorteuse ».

 

 

Les histoires d’amour homos fonc­tionnent bien dans Plus belle la vie mais pas chez vous. Pourquoi ?

Oui, c’est leur truc et pas nous. Mais c’est surtout parce que c’était Nicolas et José qui s’embrassaient que cet épisode avait fait polémique. Aujourd’hui, le fils de José est homo et ça passe très bien.

 

 

À 12 ans, vous avez joué avec Jacques Dutronc dans Le Mouton noir

Oui, j’avais passé le casting pour faire plai­sir à ma grand-mère et j’ai été choisie parmi 4000 gamines… Je me souviens que Dutronc était très drôle : pour embêter ma mère, il lui avait fait croire qu’il aimait les petites filles.

 

 

En Chine, vous êtes plus connue qu’Edith Piaf. Ça vous semble normal ?

Je m’appelle Hélène est la chanson française la plus connue en Chine. Il faut bien qu’il y en ait une, alors pourquoi pas la mienne ! (Rires) On a supposé que des étudiants chinois en France étaient repartis avec le titre qui a fait boule de neige là-bas, sans les disques, sans la série et surtout, à l’époque, sans Internet.

 

 

Que devient Dorothée ? Vous pensez qu’elle aurait dû adopter elle aussi pour être moins seule ?

On se donne des nouvelles, elle va bien. Mais appelez-la pour voir si elle veut parler d’elle !

 

 

On ne s’en rend pas toujours compte, mais vous êtes rebelle en fait : vous avez écrit une chanson contre le G8.

Oui, les Rois d’aujourd’hui, et une autre sur la taxe Tobin. Je ne suis pas rebelle mais juste logique ! Si on taxait toutes les transactions financières mondiales de 0,01%, plus personne ne mourrait de faim sur Terre. Il y a juste à faire, mais on ne le fait pas. Je dis ce qui est, c’est tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'interview est retranscrite ici afin de permettre au public d'Hélène de conserver une retranscription de cette interview, même en cas de suppression des pages sur le site de l'éditeur dont les références sont précisées en en-tête de page.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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