|
|
![]() |
« Il n'y a pas de hasard. Je crois beaucoup en la magie de la vie »
Luc Dehon : Qui est à l’initiative de ce nouvel album, le producteur Jean-Luc Azoulay, ou vous ? Hélène Rollès : C’est la série, tout simplement. La fiction et la chanson ont toujours été liées. Dans la série, comme Hélène déprime un peu suite à la disparition de Peter Watson, elle se remet à chanter avec les garçons. Les chansons sont nées dans la série, et elles se retrouvent aujourd’hui sur ce disque.
En parlant de la série, vous reprenez « Pour l’amour d’un garçon » qui fut le générique d’« Hélène et les garçons ». Pourquoi ce titre précisément et pas « Je m’appelle Hélène » ou un autre titre emblématique de votre répertoire ? Parce que justement, comme vous le dites, cette chanson était le générique d’« Hélène et les garçons » et qu’elle faisait partie intégrante de cette histoire. Et puis, c’est un album assez nostalgique dans son ensemble, on se souvient du garage et de « Nos tendres années ». J’ai envie de dire que cette chanson s’est un peu imposée d’elle-même.
Ça vous a fait quoi de réenregistrer ce titre presque vingt-cinq ans après l’original ? J’ai trouvé ça sympa. J’ai toujours beaucoup de tendresse pour ces titres que j’ai enregistrés à l’époque et qui ont rencontré le public.
Auriez-vous pu simplement penser que plus de vingt ans plus tard vous camperiez encore le rôle d’Hélène Girard à la télévision ? Ah non, pas du tout… Personne n’aurait pu le dire, et surtout pas moi. Je ne suis pas médium ! (rires) On ne peut jamais savoir ce que la vie nous réserve et c’est en ça qu’elle est magique. La vie est pleine de surprises.
« J'ai toujours beaucoup de tendresse pour ces titres que j'ai enregistrés à l'époque et qui ont rencontré le public. »
L’espériez-vous tout du moins ? Je n’espérais rien, moi. Je faisais juste mon travail du mieux que je pouvais. De fil en aiguille, ça s’est fait comme ça. Vous savez, je n’ai jamais eu de plan de carrière ni fait de plans sur la comète, comme on dit. J’ai juste bossé. Du mieux que j’ai pu. Et l’histoire s’est construite au fil du temps. Je n’avais en tout cas pas de projets particuliers.
Comme vous me l’avez dit en début d’interview, c’est la série « Les Mystères de l’Amour » qui a dicté d’une certaine manière la sortie de ce disque. On le sait, le producteur Jean-Luc Azoulay, s’inspire de la vie de ses acteurs, mais ça reste tout de même de la fiction. Quelles sont vos similitudes et vos points de divergence avec le personnage d’Hélène Girard ? Exactement, je ne pourrais pas vous dire… On a beaucoup de similitudes, c’est sûr puisque le rôle d’Hélène a été écrit en calquant sur moi. Maintenant, je ne suis pas non plus la copie conforme d’Hélène Girard ! (sourire)
Le fait que le public ait pu ou puisse faire un amalgame entre Hélène Girard et vous, vous pose-t-il un problème ? Non, pas du tout. Je n’ai aucun souci avec ça.
Un mot sur « Nos tendres années ». C’est une des premières fois que vous chantez avec la bande. Comment tout cela s’est-il passé ? C’était mon idée, en fait ! J’ai demandé à Jean-Luc de faire venir tout le monde en studio pour qu’on enregistre cette version collégiale. Nous nous sommes tous retrouvés pour chanter. Après, on s’est fait un bon dîner, à notre habitude. On s’est bien amusé et on a bien rigolé ! On a passé un vrai bon moment. C’était vraiment chouette.
« Je n'ai jamais eu de plan de carrière ni fait de plans sur la comète. J'ai juste bossé. Du mieux que j'ai pu. »
Dans cette chanson, vous évoquez les années fac et les années garage d’Hélène Girard. Et la cafèt !... (sourire)
… mais vous, aviez-vous une bande d’amis ? Des musiciens ? J’ai eu des amis, bien sûr. Mais ils n’ont jamais été vraiment nombreux. D’ailleurs ces amis dont je vous parle, je les ai toujours aujourd’hui. Et j’en suis fière. Et non, pour répondre à votre question, ils n’étaient pas du tout musiciens. Du tout…
Vous signez, paroles et musique, un très joli titre sur ce disque, « Di Dou Dam ». Et oui… un seul… j’ai été un peu débordée ces derniers temps, donc, je n’ai pas eu le temps d’en proposer d’autres. Quelques-uns sont en chantier, mais comme ils n’étaient pas terminés… je n’en ai mis qu’un. C’est déjà bien.
Vous m’aviez confié lorsque nous nous étions rencontrés à la sortie de votre précédent disque que vous écriviez et composiez finalement assez peu. Est-ce que ça a changé ? Non. J’écris toujours avec parcimonie. Mais vous savez, je n’écris que quand j’en ressens le besoin.
« J'aime beaucoup le reggae, le rap, les musiques latines, le zouk... les musiques du soleil, en fait. »
Vous rappelez-vous des circonstances dans lesquelles vous avez écrit ce titre précisément ? Oui, très précisément. Si vous voulez tout savoir, j’étais dans mon lit ! (rires) C’était une nuit, dans mon lit avec ma guitare. Après, vous dire comme elle est venue, je ne saurais pas vous répondre plus précisément. C’est étonnant les chansons, on ne sait jamais trop d’où elles viennent. Mais à un moment, on a envie de prendre sa guitare, un crayon et un bout de papier… et on ne sait pas pourquoi.
Vous faites dans ce titre un clin d’œil à Paul Éluard en disant qu’on ne se rencontre pas par hasard, qu’il n’y a que des rendez-vous. Le pensez-vous ? Oui, je pense sincèrement qu’il n’y a pas de hasard. Les choses n’arrivent pas par hasard. Même dans la rue, quand on croise les gens, qu’on se bouscule, je ne pense pas que ce soit le hasard non plus. Je pense qu’il y a quelque chose. Mais vous dire, quoi ? Je n’en sais rien. Je crois beaucoup en la magie de la vie, en fait.
Pour découvrir l'interview dans son intégralité, nous vous invitons à vous rendre sur le site IdolesMag.com en cliquant ici
L'interview sera ultérieusement retranscrite ici afin de permettre au public d'Hélène de conserver une retranscription de cette interview, même en cas de suppression des pages sur le site de l'éditeur dont les références sont précisées en en-tête de page.
|
|
|
|
|
© Reproduction interdite sans autorisation (textes et photos). |
|
|