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Les passages télé et radio

 

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[ SAGAS ]

 

 

 

Le jeudi 19 août 1999, Stéphane Bern nous proposait un reportage consacré à Hélène dans son émission "Sagas" diffusée sur TF1 à 20h50, avec pour thème "Les changements de vie". Nous vous proposons de retrouver une retranscription intégrale avec l'annonce, puis l'intégralité du reportage et des propos tenus par Hélène. C'est le deuxième reportage de l'émission.

 

 

> Annonce du reportage, par Stéphane Bern

 

Hélène Rollès a déserté les studios de la Plaine Saint Denis pour le soleil de l’Australie. Fini les sitcoms. Bonjour le Rood Movie. Un voyage initiatique en terre aborigène dont la petite sœur des ados est revenue apaisée et transformée.

Depuis, la belle Hélène a choisi la tranquillité, consacrant son temps à écrire de nouvelles chansons ou à adapter ces œuvres préférées pour la télévision. A 32 ans, l’éternelle étudiante a enfin obtenu son diplôme : celui que décerne l’école de la vie.

 

 

 

 

> Reportage

 

« Hélène, je m’appelle Hélène, je suis une fille… » [Hélène chante à la guitare les premières notes de la célèbre chanson !]

Rien ne prédestinait cette jeune femme du Mans à une carrière aussi fulgurante. A 20 ans, Hélène Rollès rêve, en coulisses, d’une vie en haut de l’affiche, jusqu’à cette rencontre providentielle avec le producteur de Dorothée, Jean Luc Azoulay.

 

Hélène : « Jean-Luc je l’ai rencontré sur un concert au Mans. En fait, je travaillais depuis un an avec ma mère sur les concerts, et j’ai fais à peu près tous les métiers avant de faire celui de chanteuse, c’est-à-dire que j’ai collé les affiches, placé les gens dans la salle, vendue les places,… (…) C’est ma sœur aînée, Sophie, qui a eu plus de culot que moi et qui est allée le voir en lui disant « j’ai ma sœur qui voudrait chanter, et tout ». Donc il m’a appelé. Et c’était vraiment un comte de fées. (…) Il me dit « tu veux chanter », et je dis « oui, pourquoi pas », et il s’est mis au piano avec son chef d’orchestre (…) et puis il m’a dit « bon ba, vient à Paris » et le mois d’après je sortais mon premier 45 tours. »

 

 

Au sommet de sa gloire, la belle Hélène décide de s’effacer. Derrière le masque de l’actrice reste une jeune fille fragile, et épuisée. Elle s’exile trois années durant pour retrouver la paix intérieure.

 

 

Hélène : « J’ai dormi, et dormi, et dormi,… ensuite je suis partie en voyage. En Australie. Je suis partie seule parce que j’avais vraiment envie de me retrouver, donc je suis partie seule à l’autre bout du monde. (…) J’ai fait du sport, j’ai fait les ateliers comédiens chez Pygmalion. (…) C’est vrai que disparaître des écrans pendant trois ans ça paraît long, mais on n’a pas la même notion du temps. Ca paraît curieux d’arrêter en plein succès parce que les gens ils comprennent pas. J’avais plus envie de sourire. J’avais plus envie de faire d’effort… Ça devait un effort justement. Voilà ! Donc, à partir de là je me suis arrêtée parce qu’après on triche quoi. Et puis on ne fait pas semblant de sourire à un enfant. Ça se fait pas quoi.

Ça fait drôle du jour au lendemain de se retrouver toute seule alors que la semaine d’avant j’avais 5 gardes du corps en tournée, Bercy et tout.. (rires !). Ouais ça fait drôle de se retrouver toute seule, mais ça fait du bien. C’est bien aussi. Moi j’ai pas peur de la solitude, parce que je suis quelqu’un d’assez solitaire en fait.

Aujourd’hui je pense que je repars à zéro. Je me sens tout à refaire, c’est-à-dire que je vais faire un album, c’est un nouveau chalenge. Je vais faire ça. Si ça se trouve, ça va pas plaire, j’en sais rien. J’espère que ça va plaire mais si ça plait pas, tant pis, mais au moins je vais essayer de faire les choses par moi-même. Donc c’est un départ. »

 

 

[Hélène chante avec sa guitare : « tous les je t’aime de sont jamais les mêmes… pour qu’enfin naissent et puissent s’en aller… »]

 

Hélène : « Même si mon album marche pas, je continuerai toujours à faire quand même des chansons et ce sera pour moi, parce que j’en ai besoin, parce que ça me fait du bien de m’isoler avec ma guitare et voilà. C’est un moment privilégié. Le temps n’existe plus quand je suis avec ma guitare. C’est pour ça qu’à Bercy j’ai fait quelques morceaux avec ma guitare aussi. (…)

Je suis pas du tout nostalgique. Ce qui est passé s’est passé. Je vie les choses sur l’instant. Quand la magie est passée bon on va pas rester là dessus. (…)

Le bonheur c’est de petits instants comme ça, magiques, mis bout à bout. Et puis j’en veux plein d’instants, mais on se les crée aussi. (…)

[Ici, elle monte à cheval]

Quand je travaillais, à l’époque, je travaillais trop donc j’avais pas le temps de faire grand chose. Le contact avec la nature ça me manquait énormément. J’adore les chevaux. C’est une passion depuis que je suis gamine. J’ai toujours eu des chevaux dans mon entourage depuis vraiment toute petite. C’est un animal qui fait parti de ma vie. »

 

Longtemps trop occupée pour se distraire et penser à elle, Hélène a aujourd’hui décidé de rattraper le temps perdu. Le rêve de gloire achevé, laisse désormais place à de nouvelles aspirations.

 

[Quelques images d'Hélène sur sa moto]

 

 

« La moto pour moi c'était un rêve de petite fille et puis j'ai passé mon permis il y a deux ans. J'avais commencé à le passer il y a longtemps et puis j'avais arrêté, et puis enfin voilà. Depuis que j'ai passé mon permis j'ai rencontré Stéphane et puis François qui m'entraînent à devenir un peu plus furieuse et guerrière…

 

Rien ne m'a manqué. Non, j'ai fais des choses nouvelles. Moi j'aime apprendre aussi. Si j'ai arrêté les sitcoms c'est parce qu'au bout de trois ans de Hélène et les Garçons il y a plus grand chose à apprendre. De toute façon ça allait pas durer 20 ans non plus cette série. Maintenant j'ai envie de faire du cinéma, ça c'est clair. J'ai déjà tourné dans un long métrage là. J'ai vraiment eu une participation, un petit rôle dans ce film et ça m'a donné envie… Ca m'a donné très envie de continuer.

 

J'ai envie de faire de la comédie, ça j'aimerai beaucoup,… et puis des choses qui font rêver. Pour l'instant les personnages qu'on m'a proposés ils me plaisent pas. Ils étaient fadent. Bien sûr que ça arrête certaines personnes que je sois Hélène de Hélène et les Garçons. Mais de toute façon, quoi qu'on fasse, c'est en France et puis c'est français ça : les gens ils ont besoin de te ranger dans une case. Bon ba elle, elle fait des sitcoms ! Mais bon, tant pis pour eux. Je travaillerai avec les autres et puis tant pis, ça m'est égal. Et puis si ça marche pas, si j'ai plus l'amour des gens comme avant, avec plein de si… j'en sais rien moi. Pour l'instant j'essaye ça, et puis si ça se trouve je vais changer de métier, j'en sais rien.

 

Avec le recul je dirais que cette période,… je dirais que c'était inattendu (c'est le moins qu'on puisse dire !) et magique ! Je suis super heureuse d'avoir vécu ça. C'était quelque chose d'un peu exceptionnel quoi. C'est agréable de vivre des choses hors du commun.

 

Si c'était à refaire je revivrai la même chose, sans changer une virgule, parce que c'était… parce que c'était vrai ! »

 

 

 

> Le 18 juillet 2019 l'animatrice Eva Roque reçoit, dans son émission estivale « Le club de l'été » sur Europe 1, l'animateur Stéphane Rotenberg, qui présente « Pékin Express » (M6).

 

L'occasion pour lui d'évoquer l'émission Sagas, créé et produite par Jean-Louis Remilleux, qui a ensuite vendu la société de production. C'est à cette période que Stéphane Rotenberg en a été le producteur, en tant que dirigeant-employé, lorsque la société de production appartenait au groupe Lagardère. L'émission faisait parti de leur catalogue des programmes.

Dans l'interview il revient sur les coulisses de l'émission Sagas et explique que « c'était très très dur à faire car ce sont de longs sujets de 10-12 minutes, sur TF1 à l'époque. Ça parait fou. On avait des clauses d'audience énormes à 6 ou 7 millions de téléspectateurs, soit 35% de part de marché. Si on faisait en dessous, on était viré... et ça a duré 9 ans ! (...) On avait un objectif, très dur à avoir en France, c'était que l'on aille chez les gens.

Son modèle c'était Paris Match, le magazine people. L'objectif était de faire le Paris-Match de la télé, et donc que l'on aille chez les gens pour réaliser de longs portraits, que l'on ai au minimum 3 jours de tournage avec la personne. C'était très difficile. (...) Et c'est pas facile de faire ça avec des stars internationales mais c'est très très dur avec des stars françaises. Ça peut paraître ridicule, mais pour Jean-Louis Remilleux qui était le créateur du programme, le graal était que l'on voit la chambre !

Je comprends très bien que ça soit difficile [de laisser une caméra entrer dans son intimité], mais les téléspectateurs sont curieux de savoir. Ce n'était pas une paparazzade : c'était de vrais sujets, dans lesquels ont parlait de la carrière des personnalités. C'était très dur à faire, mais on s'est bien amusé et c'était super. »

 

Télécharger l'émission en format MP3 (il en parle vers le début, à 3-4 min)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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