La revue de presse d'Hélène

 

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Russie (1998)

Française

(merci à Anna)

Lire la traduction ici

 

Article publié dans le magazine "Antenna" en juin 1998

 

 

 

 

LA TRADUCTION

 

Merci à Anna qui nous a transmis cette traduction.

 

Note importante : comme toute traduction, elle comporte des imperfections.

Il peut y avoir de légers contresens et d'avance nous nous en excusons. Merci pour votre compréhension.

 

 

Dans quelques temps ces jours ne seront pour moi que de doux souvenirs. Mais tout ça avait eu lieu... " Cheremetievo - 2 ", l'avion a atterrit, les portes de l'aéroport se sont ouvertes, et je me suis trouvée entre 2 filles, dont les fans du monde entier rêvent. Étonnant, mais c'est mon amour pour Hélène Rollès qui m'a mené dans le journal " Antenna ". Pendant que la série " Hélène et les garçons " menait une vie nomade d'une chaîne TV à l'autre, je cherchais dans les pays étrangers l'information sur Hélène pour la raconter à mes amis. Mais pourtant, il y en a beaucoup dont Hélène préfère ne pas parler. Et pendant ces 40 minutes de la route de l'aéroport à Lougniki, Hélène est devenue sincère. Peut-être elle a senti mon intérêt pour son destin peu banal ? Quel bonheur de parler français parfaitement !

 

 

- Hélène, tu ne peux pas t'imaginer combien de jeunes rêvaient de te voir !!! Pourquoi tu n'es pas venue il y a trois ans ?

- Vous devez me pardonner. Je toujours rêvé de visiter la Russie. Je tentais de lire toutes les lettres, bien que j'en recevais 10 000 par jour. Je n'oublierai jamais une lettre d'une fille de Sibérie. Je n'ai pas tout déchiffré, mais il y avait une phrase en français en fin de la lettre " Hélène, j'ai besoin de toi ". J'ai été si impressionnée par ces mots ! Mais je n'avais pas du temps pour un voyage. 4 jours par semaine je tournais dans la série, et les vendredi, samedi et dimanche, c'était les jours de mes concerts en France. D'habitude, les stades étaient pleins. Des milliers de gens me chantaient, souriaient, pleuraient, tendaient leurs mains, donnaient des cadeaux et des fleurs, demandaient des autographes. C'était la mer de l'amour, dont les vagues me rempliaient.

 

 

- Un jour un message qui nous a impressionné, est apparu dans notre presse. On disait qu'un jour tu as perdu connaissance sur la scène.

- Vraiment, c'est arrivé au Palais Omnisports de Paris Bercy. Bien que ma santé soit bonne, je n'ai pas pu venir à bout de mes émotions. Le flot d'énergie de la salle était trop grand. J'ai repris connaissance dans les coulisses. Mais quelques minutes plus tard j'étais déjà sur la scène avec une guitare dans les mains et je chantais pour mes chers spectateurs.

 

 

- Mais pourquoi tu as quitté la scène et la série ?
- J'étais fatiguée, j'étais très fatiguée. C'est pas supportable de vivre longtemps à ce rythme. Dans la série Hélène a quitté ses amis et elle est partie en Australie voir sa grand-mère. Après avoir résilié le contrat avec les producteurs, je suis partie en Australie, vraiment. Mais je n'y avais pas de parents. Il me semble, que c'était l'unique continent où on ne diffusait pas la série " Hélène et les garçons ". Et j'ai fait tout le pays, jouissant d'anonymat, que je n'avais pas en Europe. Je faisais connaissance avec des gens, écrivais des nouvelles chansons. J'ai écris moi-même cinq chansons de mon dernier album " Hélène ".
 

 

- Est-ce que tu es restée en contact avec tes collègues de la série " Hélène et les garçons " ?

- Sur l'île Saint-Martin on tourne toujours la suite de la série " Hélène et les garçons " : " Les vacances de l'amour ". Bien que je n'y tourne pas encore, j'y vais souvent pour voir mes amis Patrick Puydebat, Philippe Vasseur et Laure Guibert. Je suis toujours en bons termes avec Laure. Je n'ai pas vu depuis longtemps Johanna. Elle est mère de trois enfants, elle a une bonne famille. Malheureusement, je n'ai pas de nouvelles de Laly Meignan.

 

 

- Hélène, quand avoueras-tu enfin ce dont parlent tous les journaux : que ton amour à l'écran avec Nicolas est devenu un amour dans la vie réelle ?

- Je ne parlerais jamais de ça. C'est ma vie privée. Le monde de mes sentiments c'est mon secret. Vous pouvez tout me demander, mais pas ça.

 

 

- Tes parents, qui sont-ils ?

- Ma mère est secrétaire de direction à la ville, elle organise des concerts. Toute l'année elle s'occupait des concerts, des affiches, des billets. Grâce à ma mère, j'ai fait la connaissance de mon producteur actuel. Mon père est informaticien, parfois il retape de vieilles maisons. Mes parents sont ensemble depuis déjà 30 ans. Notre famille est très unie.

 

 

- Est-ce que tu crois au coup de foudre ?

- Je sais juste que cet amour existe.

 

 

- Pourrais-tu arrêter ta carrière pour l'homme de ton rêve ?

- Je le ferai dès que je l'aurai rencontré. J'aurai beaucoup d'enfants - cinq ou six. Si je ne peux pas en avoir, j'adopterai des enfants qui n'ont pas la chance d'avoir de mère. Je les éduquerais à la campagne, où l'air est pur, et tous les produits sont sains aussi. Mes parents et deux mes sœurs ne vivent pas loin de la ville Le Mans. Je vois le profit de la nature pour ma nièce Marie-Anais. Toutes les deux, nous nageons dans la piscine, allons pêcher dans la rivière. C'est ma passion depuis mon enfance. En rentrant de l'école, je jetais mon sac, prenais la ligne et courais vers la rivière.
 

 

- A ton avis, qu'est-ce qu'aurait fait Hélène Rollès, si en 1991 un producteur ne s'était pas aperçu d'elle au concert du Mans et ne lui avait pas proposé de faire un CD " Dans ses grands yeux verts " ?

- Je pense, qu'elle s'occuperait de céramique.

 

 

- La série " Premiers baisers ", c'était tes débuts ?

- Avant, quand je n'avais que 12 ans, j'ai tourné dans le film " Le mouton noir " où j'ai joué le rôle d'Alice. Je me suis retrouvée dans " Premiers Baisers " par hasard. Je travaillais chez AB Production en trillant des lettres des jeunes spectateurs. On cherchait une actrice pour le rôle de la sœur de l'héroïne. Le choix des producteurs s'est porté sur moi.

 

 

- Pourquoi tu t'en es allée de la série après 60 épisodes ?

- Parce que des spectateurs demandaient dans leurs lettres de faire plus d'attention à moi. De cette façon la série " Hélène et les garçons " est apparue. Parfois des critiques estiment que les séries sont toutes les deux légères. Elles n'abordent pas de problèmes sérieux, comme il y en a dans la vie des jeunes aujourd'hui. Ce sont des hommes adultes qui le disent, parce qu'ils ne comprennent pas les choses qui intéressent les jeunes. Nos séries n'étaient pensées que pour les jeunes. Ils ne pensent encore aux problèmes de sexe, de drogue et de SIDA. Ils ont des rêves. Mais les adultes regardaient aussi la série. Après, la critique n'a pas été juste. Sous la pression des créateurs de sitcoms, il m'a fallu de tourner dans un épisode qui parle de la drogue. Je ne voulais pas le faire parce que je sentais que nos téléspectateurs jeunes ne le comprendraient pas.

 

 

- As-tu des projets de tournage dans un long métrage ?

- J'ai lu beaucoup de scénarios. Mais on me propose des rôles qui ressemblent à Hélène. Mais je voudrais jouer quelque chose d'autre, par exemple " Titanic ".

 

En ce moment la voiture roule dans la rue Tverskaya. Pour la première fois depuis notre discussion Hélène a regardé par la fenêtre. Elle regardait des passants, des vitrines avec intérêt.

- Oh-la-la ! Combien des belles filles chez vous ! -s'écriât-elle. - Maintenant beaucoup des top-modèles russes sont arrivées dans le milieu de la haute-couture. Elles font beaucoup d'effet ! 

 

Dans les dernières minutes je me dépêche de poser encore quelques questions…
 

 

- Hélène, qu'est-ce que tu crains dans ta vie ?

- J'ai peur de grossir. Pour garder la forme il faut beaucoup de force. Quand j'avais 14 ans, je suis allée aux Etats-Unis en échange scolaire. J'ai mangé des hamburgers, des pizzas, et j'ai pris 8 kg. Ils ont été difficiles à perdre.

 

 

- Tu fais du sport ?

- J'aime le football, bien sûr comme téléspectateur. Je fais du karaté avec mon ami. Il est professionnel.

 

 

- Qu'est-ce qui t'aide à te reposer et à évacuer le stress ?

- Quand j'ai du temps libre je prends des cours de comédie, où on apprend à gérer ses émotions (extérieurs et intérieurs). Les voyages m'aident aussi. Voilà 3 ans que j'habite chez mes parents, ou chez mes amis - à L.A., en Australie, aux Caraïbes. Il y a trois ans j'ai acheté un appartement à Paris. Mais j'y ai passé peu de temps. Maintenant je le loue. Et moi, j'habite partout, sur la planète entière.

 

 

 

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